Dansle Donbass, où les combats sont intenses depuis le début de la guerre en Ukraine, les habitants redoutent les attaques russes qui pourraient frapper à
Philosophobie ou peur de tomber amoureux, ce n'est pas vraiment un trouble ou un problème clinique qui nécessite un traitement. Dans la plupart des cas, on parle de simple stress, un état de faible anxiété où la personne évite tout d'abord d'être émotionnellement impliquée avec quelqu'un. La raison? La vérité c'est que la philophobie cache une peur claire de l'engagement, évitant de s'engager dans une relation où l'on suppose "qu'on va souffrir", qu'on va perdre son indépendance et son équilibre pour subir des hauts et des bas émotionnels dans lesquels, sûrement, on va finir jusqu'à perdre contrôler. Cela peut vous surprendre, mais aujourd'hui, il y a beaucoup de gens qui ont ces caractéristiques, hommes et femmes. Par conséquent, nous voulons parler de la philophobie à Bezzia pour vous donner plus d'informations à ce sujet. Sommaire1 1. Quelles sont les caractéristiques de la philophobie?2 L'amour sans peur, l'amour avec la maturité 1. Quelles sont les caractéristiques de la philophobie? La philphobie est traditionnellement associée à la figure de l'homme. Le fait de vouloir éviter de s'engager dans des relations affectives sérieuses, où un engagement et une continuité sont nécessaires, est quelque chose qui a presque toujours été attribué à ces hommes au caractère typique. syndrome de Peter Pan. Rien ne pourrait être plus éloigné de la réalité, car on peut dire sans se tromper que cette insécurité, cette attitude réticente à s'engager dans une relation affective sérieuse», touche également de nombreuses femmes. Cependant, voyons maintenant les caractéristiques pour mieux le comprendre La personne philophobie n'a aucun problème à ressentir des émotions. Nous ne parlerions pas par exemple de "Alexithymie", ce trouble subi, par exemple, par le protagoniste de la série "Dexter" et qui se caractérise généralement par un problème neurologique qui rend difficile pour les gens d'interpréter et de parler de leurs propres émotions. Le philosophe sait ce qu'est l'amour, l'expérimente et le reconnaît chez les autres, cependant il préfère l'éviter. Tomber amoureux, c'est aux philosophes de perdre contrôlabilité sur lui-même, et c'est quelque chose qu'il craint et qui, dans de nombreux cas, lui cause de l'anxiété. De plus, il a aussi peur d'être vulnérable, de se sentir faible dans certaines situations et surtout d'être dépendant d'une autre personne. Il comprend l'amour presque comme une ancre», comme la perte de liberté et de sa propre identité. Maintenant, il faut parler à son tour de ces cas dans lesquels de nombreuses personnes ont subi une grave déception amoureuse et cela leur évite à tout prix de retomber amoureuse pour éviter une nouvelle souffrance. Il faut également noter que les philosophobes peuvent entretenir des relations de couple. Cependant, ils choisiront des partenaires pour lesquels ils ne ressentent rien, des personnes avec qui ils ne maintiennent pas liens émotionnels et par conséquent, ils ne leur feront jamais de mal. Ils peuvent établir de nombreuses relations, mais toutes vides, temporaires et avec peu d'engagement. Tout cela leur permet d'avoir un sentiment de contrôle», de se sentir libres, d'éviter de se sentir seuls et de ne pas ressentir une souffrance excessive lorsque la relation se désagrège. Il y a des philosophobes qui peuvent développer un trouble anxieux plus grave si, par exemple, ils éprouvent un réel stress et ont peur au moment où ils se rendent compte qu'ils peuvent tomber amoureux de quelqu'un. Beaucoup présentent des comportements d'évitement, allant même jusqu'à changer de lieu de résidence ou de travail juste pour éviter cette personne» dont ils pourraient tomber amoureux. Au moment où nous verrons que ce problème affecte notre vie quotidienne, nous parlerions déjà d'un trouble, d'un comportement qui nécessiterait un certain type d'intervention. Cependant, il n'est pas fréquent d'aller vers ces extrêmes. L'amour sans peur, l'amour avec la maturité Toute peur est une barrière, une porte que nous fermons et un mur qui nous empêchera d'être heureux. La philosophie n'est rien de plus qu'un trait d'immaturité auquel nous allons devoir faire face. Et le résultat en vaut la peine. Comme nous l'avons déjà souligné, nous pouvons affirmer avec certitude que de nombreuses personnes souffrent de philophobie et que c'est un problème qui affecte à la fois les hommes et les femmes. Il faut donc prendre en compte ces intéressantes aspects. 1. Si votre peur est perdre votre capacité à contrôler Et pour penser que vous allez arrêter d'être vous-même en vous ouvrant émotionnellement à une autre personne, pensez qu'à long terme, la seule chose que vous allez développer dans votre vie, ce sont le vide et les frustrations. Vous regretterez de ne pas avoir éprouvé» la sensation de s'ouvrir à quelqu'un et de se sentir vraiment et de tout cœur aimé. Un amour sain est celui qui vous enrichit et fait de vous une meilleure personne. Ne considérez pas les relations comme des murs qui bloquent votre croissance personnelle ou vos libertés. Une relation affective pleine et heureuse nous fait mûrir et nous enrichit. 2. N'associez pas non plus l'amour à la souffrance. Si dans le passé vous avez vécu des relations qui vous ont blessé, et aujourd'hui vous avez développé une philophobie en raison d'un besoin défensif, comprenez que les erreurs du passé ne doivent pas être répétées. Faire face à ce qui s'est passé avec résilience, comprend que les gens sont capables de faire face à l'adversité et d'en tirer des leçons. Vous savez ce que vous ne voulez pas pour vous-même, vous savez déjà ce qui vous fait mal, alors abordez de nouvelles relations avec plus de sécurité en sachant très bien ce que vous voulez, ce dont vous avez besoin. L'amour est quelque chose qui enrichira toujours votre vie, qui fera de vous une meilleure personne et qui, à son tour, vous offre un projet de vie. Refuser de sentir» c'est refuser de vivre. Ne vous coupez pas les ailes du bonheur.
Covid19 : comment se faire vacciner quand on a peur des aiguilles ? À côté des "antivax", une autre catégorie de personnes présente une certaine réticence à la vaccination :
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Quandon parle des signes du zodiaque, c’est surtout pour vanter leurs vertus et mettre en avant leurs points forts. Pourtant, ils ont tous une face plus sombre, remplie de doutes et de peurs. Nous vous livrons des détails sur ce qui les terrifie le plus ! Quelle est sa plus grande peur ? Bélier, votre planète Mars vous rend courageux, actif et combatif. Vous avez un ego
Dans un entretien au Figaro, le troisième ligne bat le rappel. Le Stade Toulousain, qui vient de concéder trois défaites - synonymes d’élimination - en Coupe d’Europe, doit renouer avec la victoire, dimanche soir en clôture de la 11e journée du Top 14, pour la venue de l'ogre Après un très bon début de saison, Toulouse cale depuis quelques semaines. Avez-vous déterminé les raisons de ce passage à vide ? Imanol Harinordoquy. Je ne suis pas sûr que ce soit un coup de moins bien. C’est surtout le fait de changer de compétition, de passer du Top 14 à la coupe d’Europe. On est rentré en Champions Cup dans un climat plus que compliqué, le lendemain des attentats de Paris. Ce n’est pas une excuse mais ce jour-là, on aurait dû tout faire sauf jouer… Derrière ce non-match défaite 38-0, nous ne sommes pas parvenus à nous remettre en selle en coupe d’Europe. Une compétition où on ne peut pas se refaire. Dès qu’on perd deux matchs, on est quasiment éliminé. Ça nous montre tout le travail qu’il nous reste à réaliser pour être capables d’élever notre niveau de jeu quand on rencontre des équipes de niveau européen. On n’a pas de marge. Il faut qu’on soit au top pour être difficile à la lourde défaite en Ulster, votre entraîneur, Ugo Mola, a fustigé certains comportements… En Ulster, on est passé au travers. On a lâché même. C’est sûr que ça remet beaucoup de choses en question. Quand on s’approche sept fois de l’en-but adverse et qu’on ne marque pas un seul point, il y a un problème. Maintenant, il ne faut non plus qu’on se mette le bazar mais plutôt que chacun se remette en question. Qu’on hausse individuellement notre niveau de jeu. La Coupe d’Europe, on est éliminé. Ce n’est plus la peine d’en parler. En championnat, on est dans le coup 3e, à 1 point du leader, Clermont. Il faut donc regarder devant, insister sur le positif même si, bien sûr, il y a encore beaucoup de travail. Mais il ne faut pas non plus noircir le tableau. A nous d’être professionnel et exigeant parce que, franchement, on a vraiment un groupe, des joueurs pour réussir quelque chose cette saison. Mais il ne faut qu’on s’en contente. Chacun doit donner plus si on veut espérer quelque Mola a également pointé du doigt la trêve d’un mois liée au Mondial, qui aurait brisé l’élan du Stade, notamment physiquement… Enervé Déjà, c’est scandaleux ! Quand tu as fait deux mois de préparation, que tu attaques le championnat et que tu es dans une dynamique positive, arrêter un mois, ça casse tout. J’ai trouvé que c’était vraiment du grand n’importe quoi d’arrêter de jouer pendant un mois en plein championnat ! Il a fallu meubler, refaire du physique et repartir. Et oui, c’est vrai, on a du mal à reprendre ce nouveau Mola a la lourde tâche de succéder à Guy Novès. La greffe a-t-elle prise ? Forcément, on a un nouveau mode de fonctionnement. On apprend à se connaître avec Ugo. Il apprend à connaître le groupe. Il y a eu des périodes positives, d’autres plus compliquées mais, honnêtement, ça s’est plutôt vite bien passé vu notre début de championnat. On peut dire que la greffe a bien pris. Il y a quand même, aussi, une certaine continuité dans la philosophie de jeu. Ça n’a pas été non plus le grand chamboulement. Il faut casser cette spirale négative en renouant avec la victoire contre Toulon Votre nouvel entraîneur ne cache pas son souhait de jouer plus. Mais on a l’impression que l’équipe a du mal à trouver le juste équilibre entre… Il interrompt Il faut trouver le juste équilibre entre jouer et jouer avec la tête. Sur les derniers matchs, ce qui nous a posé problème, c’est d’aller dans l’extrême dans tout. On arrive à franchir beaucoup les défenses, à se créer beaucoup d’occasions. Ce qui chagrine Ugo, et nous aussi, c’est d’être aussi peu efficace. On manque surtout de réalisme quand on arrive dans les zones de marque. On y travaille…Mais cette volonté de jouer plus, ça doit être agréable quand on est joueur ? Sourire C’est sûr que, entrer sur le terrain en sachant qu’on va jouer, qu’on tenter des coups… Mais après, on a vraiment besoin de grandir dans la gestion des temps forts, des temps faibles. Par moments, c’est un peu, pas du hourrah-rugby parce qu’on sait ce qu’on fait sur le terrain, mais on y laisse quand même beaucoup d’énergie. Il faut apprendre à construire nos matches, à les gagner. Parce qu’on prend d’abord du plaisir quand on justement, pour la venue de Toulon dimanche soir, c’est impératif. Ah oui ! On reste sur deux défaites contre l’Ulster, chez eux et à la maison. Il faut casser cette spirale négative en renouant avec la victoire. En plus, on a l’ambition de nous qualifier pour la phase finale du Top 14 donc on n’a pas le choix il faut battre un concurrent direct chez que vous enviez une équipe comme Toulon, avec toutes ses stars mondiales ? C’est une grosse motivation de les affronter. Collective mais aussi individuelle. On sait qu’en face, il y a un gros morceau. C’est plaisant de tout faire pour battre une telle équipe. L’année dernière, on y est parvenu, sans doute parce qu’on avait peur d’en prendre 40 rire. Ce qui sera encore le cas cette saison, de nombreux grands noms venus de l’hémisphère sud ont débarqué en Top 14. Voyez-vous cela d’un bon œil ? Pour le spectacle du Top 14, c’est énorme. Les gens qui aiment le rugby peuvent voir les plus grands joueurs sans faire le tour du monde. Pour la notoriété du rugby, c’est bon. Après, ça va à l’encontre de l’éclosion des jeunes joueurs français. Et, forcément, ça nuit à l’équipe de France. Le débat est vaste… Pour que j'arrête, il faut que Toulouse soit champion de France... Cet été, vous avez annoncé qu’il s’agissait de votre dernière saison. Le pensez-vous toujours ? Hésitant Oui, ce sera sûrement la n’est plus aussi affirmatif… Il faut qu’on soit champion de France pour ça. C’est pour ça que je n’arrive pas à arrêter… La saison d’avant aussi, j’avais dit que c’était la dernière rires. Je l’annoncerai en temps voulu, quand ma décision sera prise à 200%. C’est un peu tôt ressentez-vous, du coup, quand Ugo Mola glisse que ça pourrait être une année de transition ? Soupir Chacun son discours. Moi, à chaque fois que je rentre sur un terrain, c’est pour gagner. Mais je sais qu’Ugo aussi est un compétiteur…En tout cas, si vous raccrochez les crampons, vous aurez de quoi vous occuper. Votre reconversion est déjà toute tracée… J’ai toujours eu des entreprises à côté de rugby. Une société de camp de vacances pour les enfants depuis douze ans, une marque de prêt à porter pendant huit ans. Je l’ai arrêtée l’année dernière pour m’occuper de deux nouveaux projets le lancement d’une gamme de vins étrangers les Passeurs de vin, que je commercialise sur toute la France en exclusivité, et un concept de bar à vins, Les contrebandiers. J’ai ouvert le premier à Biarritz en juillet 2014 et ça a tellement bien marché qu’on vient d’en ouvrir deux autres, à Pau et à Saint-Etienne. Et c’est amené à grandir encore. Ça me prend du temps mais j’ai toujours fonctionné comme ça. Je n’aime pas rester sans rien faire.
Notreréponse à la peur remonte à des siècles et des siècles, à l’époque où nos ancêtres devaient se débrouiller seuls dans la nature pour lutter contre les prédateurs et autres menaces. Ce qui se passe est ce que les experts appellent la « réaction de combat ou de fuite », dans laquelle des émotions fortes déclenchent une réaction physique dans votre système nerveux.

Ali Magoudi est devenu psychanalyste après avoir rapidement interrompu une carrière de chirurgien. Sa mère était polonaise et catholique ; son père, algérien et musulman. En 2004, il avait raconté son parcours et cette grande aventure qu'a été sa psychanalyse dans Le Monde d'Ali. Comment faire une psychanalyse quand on est polonais, chirurgien, arabe, élevé dans le Sentier ... Il publie aujourd'hui N'ayons plus peur !Dans son dernier ouvrage, un pastiche du discours de Jean-Paul II N’ayez pas peur », Ali Magoudi analyse le monde contemporain comme une extension du domaine de la peur, une généralisation des phobies, jusqu’à la peur de hebdo Votre livre N’ayons plus peur ! commence par un dîner, fin janvier 2015, où vous êtes surpris par la réaction de certains de vos Magoudi Après les attentats, on était sidérés aussi parce que, tout d’un coup, tout le monde avait peur d’avoir des pensées blasphématoires. Et dans le monde du Livre, avoir des pensées blasphématoires, c’est être la cible de la sanction divine, c’est-à-dire la lapidation et la mort. Et là, ça s’était vérifié, donc on se retrouvait plongés dans l’Ancien Testament, où l’on n’a pas le droit de dire le nom de Dieu c’est une parole blasphématoire. Voilà que certains de mes amis me disent Il faut respecter le sacré de l’autre… » Mais ça ne veut rien dire, ça !Que leur répondez-vous à ce moment-là ?Je leur réponds que je vais écrire un livre sur la laïcité. Je commence l’écriture de ce livre, interrompue à différents moments par des phases de peur, et je m’aperçois qu’en fait on n’a pas compris ce qu’était la laïcité ni ce qu’impliquait la liberté de religion l’autre a le droit d’avoir la religion qu’il veut… Mais, du coup, ses pensées, eu égard aux miennes, seront obligatoirement freudienne comment avez-vous rencontré vos parents ?Par surprise. J’ai été très étonné qu’on puisse naviguer sur deux bateaux si distincts que ceux de mon père et ma mère. Même s’ils n’étaient pas pratiquants, dans le langage, ils étaient dedans à cent pour cent. Antisémite comme on peut l’être quand on est catholique et polonais ; antisémite comme on peut l’être quand on est musulman et algérien. La figure de l’autre est persécutrice c’est à peu près le seul point sur lequel mes parents étaient d’accord. Voilà, j’étais très surpris d’avoir les parents que j’ ça a plutôt fait rencontre ?Je les ai rencontrés parce qu’il y a eu un espace de médiation qui s’appelle l’école républicaine et laïque, sans lequel il n’y aurait pas eu de rencontre j’aurais été déchiré par un conflit de loyauté. J’aurais pu choisir la schizophrénie pour adopter les deux en même temps. Et puis, plus tard, mon espace laïque, ça a été la psychanalyse. Mon père me disait parfois Regarde, ta mère pense que Dieu a un fils… Comment Dieu peut-il avoir un fils ? » Pour un musulman, c’est une pensée blasphématoire, que Dieu puisse avoir un fils. La liberté de religion inclut le fait que l’autre a le droit de blasphémer. Dans l’Ancien Régime, c’était puni de mort. À partir du moment où on change de régime politique, on ouvre la porte aux blasphèmes, donc à la peur…, celle de dire des blasphèmes ou d’avoir des pensées blasphématoires. On a peur de crier un truc blasphématoire dans la rue, tout d’un coup, comme ça ! Et si on ne se rend même pas compte qu’on a peur de ça, alors on dit des trucs du genre Il faut respecter le sacré de l’autre. »Alors on ne devient pas psychanalyste seulement pour soigner ses parents et pour se soigner, c’est aussi pour appuyer solidement une position laïque ?Oui, depuis Freud, la psychanalyse est un des espaces de possibilité de la laïcité. D’ailleurs, si on représentait sur une carte les pays où la psychanalyse n’a pas pu s’implanter et sur une autre ceux où il n’y a pas ce principe de la laïcité, elles question freudienne à quoi rêvez-vous ?Je rêve d’un monde où l’indifférence au blasphème aurait droit de cité. C’est l’utopie que je souhaite voir se réaliser avant ma mort. Que l’autre se foute de ce que je pense. Qu’il se foute de ce que je pense de l’avortement, de l’euthanasie, de ce que je pense des choses essentielles que l’autre me foute la paix. Je rêve d’un monde où l’autre est indifférent. Les gens veulent se marier entre eux, qu’ils se marient, je m’en fous. Qu’est-ce que c’est que ce monde qui n’arrive pas à laisser se déployer des vérités contradictoires ? On sait bien que la vérité avec un grand V n’existe pas, les caricaturistes nous rappellent qu’il n’y en a votre livre N’ayons plus peur !, vous dites que ça va dans l’autre sens qu’il y a une augmentation des peurs, des peurs de l’autre… qu’on a de plus en plus de mal à être indifférent à l’opinion du paradoxe dans le monde actuel, c’est que les vérités religieuses dans leur portée collective ont énormément régressé, et dans la mesure où il n y a pas un discours collectif qui vient porter la pluralité comme norme, il n’y a plus de norme qui protège d’une pluralité de peurs. Alors on assiste à une épidémie de peurs. On avait une seule peur, celle de l’Autre, un Autre organisé, un père autoritaire, un Dieu, mais maintenant on est comme des enfants de 2–3 ans, les peurs sont multiples, elles s’accrochent à tout ce qui passe. Et tous les énoncés du discours collectif contemporain sont sur le mode Ayez peur ! » les menaces sont diverses, et les dangers sont imminents – si quelqu’un ne répond pas à un SMS dans l’instant, on l’imagine sous un camion. On n’est plus dans la vie que de temps en temps la mort vient interrompre, on est dans la menace permanente de la mort que la vie vient de temps en temps interrompre on est comme des otages qui, de temps en temps, envoient des messages de change la place de la psychanalyse…Oui, se laver les mains cent fois par jour, c’est devenu la norme, c’est prescrit par la faculté, alors celui qui fait ça ne va pas venir voir un psychanalyste. Les peurs sont devenues une norme disiez-vous à votre fils quand il avait 3 ans et qu’il avait peur du noir ?Il avait peur des méchants… Je m’inventais une petite croyance sur le fait que les morts, on pouvait les retrouver quelque part, je m’inventais un petit scénario de déni, avant de le lui question freudienne qu’est-ce qui vous manque ?Tout. La première idée quand on m’a dit que j’allais avoir un garçon, ça a été Merde, c’est pas une fille. » Ça n’était pas la nostalgie d’avoir une fille, c’était le fait que je ne pouvais pas avoir tout en même temps voilà, je suis bêtement névrosé. Et le manque nous est insupportable. On s’oblige à faire avec, jusqu’à la dernière minute, mais on n’y arrive jamais vous, qu’est-ce qui vous fait peur ?J’ai peur, malgré tout le travail que je peux faire sur moi-même, d’être saisi par des peurs qui m’empêchent de penser. Et de participer, moi aussi, à transmettre la trouille. Propos recueillis par Yann Diener

Mêmela manière dont ils l'appelaient 'la tarée', parce qu'elle avait peur. Quand on voit ça, on a peur", confie-t-elle au micro de BFM Grand Lille, caressant sur son canapé, sa chienne

Une fois n’est pas coutume, j’ai traduit un article que je souhaite vous faire partager 🙂 Quand on sait d’où elles proviennent vraiment, on peut commencer à les dominer Le président Franklin Roosevelt a dit La seule chose dont on doit vraiment avoir peur, c’est la peur elle-même. » Je pense qu’il avait raison la peur d’avoir peur cause probablement plus de problèmes dans nos vies que la peur elle-même. Cela demande quelques explications, n’est-ce pas ? La peur a mauvaise réputation chez la plupart des gens. Et ce n’est pas du tout aussi compliqué que ce qu’on croit. Une définition simple et utile de la peur est une sensation d’anxiété provoquée par l’anticipation d’un évènement ou d’une expérience imaginés. Les experts médicaux nous disent que la sensation anxieuse qui intervient lorsqu’on a peur est une réaction biologique standardisée. C’est presque la même gamme de signaux corporels, qu’on ait peur d’être mordu par un chien, d’être rejeté pour un rendez-vous amoureux ou d’être contrôlé par les impôts. La peur, comme toutes les autres émotions, est fondamentalement de l’information. Elle nous procure des renseignements sur notre état psycho-biologique et des moyens de le comprendre – si nous acceptons cette émotion. Il n’y a en fait que 5 peurs primaires, desquelles découlent toutes nos autres soi-disant peurs. 1 L’extinction – la peur de la destruction, de ne plus exister. Il s’agit d’une manière plus fondamentale d’exprimer ce qu’on nomme souvent la peur de la mort ». L’idée de ne plus exister réveille une anxiété primaire existentielle chez tous les êtres humains normalement constitués. Voyez la sensation de panique que vous ressentez quand vous êtes sur le toit d’un immeuble et que vous regardez dans le vide. 2 La mutilation – la peur de perdre un élément de notre précieuse structure corporelle, la pensée de voir nos limites corporelles franchies, ou de perdre l’intégrité d’un organe, d’une partie de notre corps, ou d’une fonction naturelle. Les peurs des animaux, comme les insectes, les araignées, les serpents ou autres choses rampantes viennent de cette peur de la mutilation. 3 La perte d’autonomie – la peur d’être immobilisé, paralysé, restreint dans nos mouvements, dépassé par la situation, emprisonné, étouffé, ou contrôlé par des circonstances extérieures en dehors de notre contrôle. Sous une forme physique, il s’agit de la claustrophobie, mais cela s’étend aussi à nos interactions sociales et à nos relations. 4 La séparation – la peur de l’abandon, du rejet, et de la perte de connexion ; de devenir une non-personne , quelqu’un de non-désiré, non respecté ou apprécié par quiconque. La mise en quarantaine », lorsqu’elle est imposée par un groupe, peut avoir un effet psychologique dévastateur sur sa cible. 5 La mort de l’ego – la peur de l’humiliation, de la honte, ou de tout autre mécanisme de atteinte profonde à l’estime de soi qui menace la perte de l’intégrité du Soi ; la peur de la destruction ou de la désintégration de ce qu’on a pu se créer pour se sentir aimé, capable et apprécié. C’est tout – juste ces 5 peurs. On peut les voir comme formant une hiérachie – la peurarchie ». Pensez aux différentes étiquettes qu’on met sur nos peurs. Commencez par les peurs simples le vertige ou la peur de tomber est tout simplement la peur de l’extinction peut-être accompagnée par une mutilation importante, mais ça, c’est un peu secondaire. La peur de l’échec ? Voyez-là comme la peur de la mort de l’ego ». La peur du rejet ? C’est la peur de la séparation et probablement aussi la peur de la mort de l’ego ». La terreur que beaucoup ressentent à l’idée de parler en public est à la base la peur de la mort de l’ego ». La peur de l’intimité, ou la peur de l’engagement » est à la base la peur de perdre son autonomie. D’autres émotions que nous connaissons par des périphrases populaires sont juste des pseudos pour ces peur primaires. Si vous retrouvez leurs racines, les peurs primaires apparaissent. La jalousie, par exemple, est une expression de la peur de la séparation, ou de la dévaluation. elle lui donnera plus de valeur qu’elle ne m’en donne à moi ». A l’extrême, elle peut se rapporter à la mort de l’ego » – je n’aurais plus de valeur ». L’envie fonctionne sur le même principe. La honte et la culpabilité expriment la peur de – ou l’état – de séparation et de mort de l’ego ». De même la gêne et l’humiliation. La peur est souvent l’émotion à la base de la colère. Les opprimés sont en colère contre leurs oppresseurs car ils craignent – ou ressentent – la perte de leur autonomie et même la mort de l’ego ». La destruction d’une culture ou d’une religion par un envahisseur peut être ressentie comme une sorte de mort de l’ego » collective. L’intolérance religieuse peut exprimer la peur de la mort de l’ego » sur un niveau universel, et peut même s’étendre à une angoisse existentielle. Si mon dieu n’est pas le bon, ou le meilleurs, alors je vais me retrouver sans dieu. Et si je n’ai pas un dieu derrière moi, je serai à la merci des forces impersonnelles de l’environnement. Je pourrais disparaître comme ça, sans raison. » Quelques-unes de nos peurs, bien sûr, nous permettent de survivre. D’autres sont des réflexes appris qui peuvent être atténués ou ré-appris. Cette idée étrange d’avoir peur de nos peurs » devient moins étrange quand on comprend que la plupart de nos réactions d’évitement – refuser une invitation à une soirée si on est mal à l’aise en société, repousser un rendez-vous chez le médecin, ou ne pas demander une augmentation – sont des réflexes instantanés qui sont des réactions à des souvenirs de peur. Ces réflexes sont si rapides que nous ne ressentons pas l’effet total de la peur. Nous ressentons une micro-peur » – une réaction qui serait un résumé codé » de la peur véritable. Cette réaction réflexe agit de la même manière que la peur elle-même, en nous faisant éviter la situation. C’est pourquoi on peut dire que la plupart de nos réactions de peur sont en fait des peurs de la peur ». Quand on oublie notre conception de la peur comme étant une montée de forces intérieures hostiles – la conception freudienne – et qu’on commence à envisager la peur et les émotions qui l’accompagnent comme de l’information, on peut les envisager consciemment. Et plus on envisage clairement et calmement les origines de nos peurs, moins elles nous effrayeront et nous contrôleront.
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